Education islamique
Il faut tâcher d'être soi-même une référence pour l'enfant et non pas un mauvais exemple.
Les enfants sont particulièrement sensibles et subissent diverses influences ; en particulier celles des parents qu'ils prennent pour des modèles auxquels ils s'identifient ! Si le père ou la mère ont des qualités réelles, il y a des chances que l'enfant en "hérite". S'ils ont de mauvaises habitudes, comment éviter que l'enfant en fasse les siennes ?
Citons ici quelques unes de ces habitudes pour attirer l'attention des parents sur leurs responsabilités.
1 - Apprendre le mensonge à l'enfant
En effet lorsqu'on fait dire devant l'enfant à sa femme ou à la servante ou à l'enfant lui même, de dire à un visiteur : "Dis lui que je ne suis pas là ! ", on lui apprend implicitement à mentir.
2 - Boire de l'alcool
Que dire des parents qui boivent, qui envoient même leurs enfants acheter ces boissons ?
Ne les pénalisent-ils pas déjà par rapport à d'autres camarades ne vivant pas dans un environnement similaire ?
Le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit :
" Le vin est la mère des turpitudes". "Celui qui boit, Dieu n'accepte pas son attestation de foi en Dieu, (Chahada, 1er pilier de l'Islam) au moment où il boit".
"Celui qui boit les liqueurs enivrantes, Dieu lui ôte la foi comme on ôte une chemise par la tête", ce jusqu'à ce qu'il se repente.
"3 personnes n'entreront pas au Paradis :
- l'ingrat (ou le désobéissant) envers ses père et mère,
- le buveur persévérant,
- le proxénète".
"Celui qui boit du vin, Dieu se détourne de lui pour une durée de 40 nuits".
"Dieu a maudit le vin, celui qui le donne à boire, qui l'achète, qui le produit, qui le transporte, qui en fait le commerce".
"Ne tenez jamais compagnie aux buveurs de vin, ne leurs rendez pas visite lorsqu'ils tombent malades, n'assistez pas à leurs enterrements".
3 - Fumer (cigarette, tabac,...)
Prédisposer son enfant à fumer n'est-ce pas le pénaliser plus tard ?
- Aussi bien dans cette vie (sur le plan de la santé en particulier ainsi que des mauvaises odeurs),
- Que dans l'au-delà : en effet il devra rendre compte de chaque franc dépensé.
Par ailleurs les hommes de Dieu disent :
"Qu'il sera très difficile voire impossible à un fumeur non repenti de dire la Chahada, l'attestation de foi musulmane au moment où la mort le saisira".
Or, le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit : "tout croyant qui meurt en prononçant ces paroles, LAA ILAAHA ILLAL LAAHOU, MOUHAMMAD RASSOULOUL LAAHI, SALLAL LAAHOU ALEYHI WA SALLAMA, ira au Paradis.
Par contre les théologiens disent que tout croyant qui fait régulièrement usage de tabac, s’il ne se repentait pas à temps, oubliera cette attestation dans son agonie (extrait du livre « Les enseignements de l’islam » par Sheikhul Hadith Mawlana Zakariyah, édité par le centre islamique de l’Ile de la Réunion (France) - 31 rue Marius et Ary Leblond - St-pierre (Réunion), page 12 de la première partie intitulée « l’importance de la prière »).
"Tout fumeur non repenti, s'il meurt et s'il est enterré, sa face sera détournée de la direction de la KAABA, dans la tombe", d'après les Hommes de Dieu.
Enfin quand on procède à la toilette mortuaire d’unfumeur, on est obligé de l’incliner afin de laisser couler de sa bouche un liquide noirâtre qui n’est autre que le résidu de goudron et de nicotine qu’il avalait à longueur de journée.
4 - Porter des chaînes, des bracelets pour un homme
Ces éléments sont réservés aux femmes à l'exception d'une bague en argent ne dépassant pas un certain poids.
Le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit : "que Dieu maudisse les femmes qui imitent les hommes et les hommes qui imitent les femmes".
Dès fois on voit des hommes (et des femmes) porter toutes sortes de chaînes, bracelets, bague.
- Il est fréquent de voir 2 musulmans qui se marient en "scellant" le mariage par des alliances en or.
Pourtant le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam lorsqu'il vit quelqu'un porter une bague en or lui dit :
"Pourquoi mets-tu dans ta main une braise de feu ? ".
A un autre qui portait une parure en cuivre ou bronze il dit :
"Tu sens l'odeur des idoles".
A un autre qui portait une parure de fer, il dit :
"Pourquoi mets-tu ce fer noir ? N'est-ce pas qu'avec ce fer que les réprouvés seront traînés en enfer ? ".
Or, il est presque impossible dans nos pays de voir aujourd'hui un musulman qui n'a pas:
Son bracelet en argent, cuivre, bronze, fer, le tout souvent "mélangé" et ils vous disent : "sarakh - leu".
- des bagues également composées de toutes ces matières.
- sa chaîne.
On voit également très fréquemment des parents mettre à leur bébé (garçon) qui vient de naître un petit bracelet en or. Tout se passe comme si on voulait préparer l'enfant à devenir rebelle à la loi de Dieu.
La dernière "mode" consiste à porter (ou laisser porter ses enfants (garçon notamment) une boucle d'oreille.
Nous vous renvoyons au hadith où Dieu maudit les imitations de l'autre sexe.
Dans ces imitations, soulignons :
- les pantalons ("Jean", veste) que portent les femmes et filles ; leur coupe de cheveux, etc...
5 - Les représentations figurées ou sculptures
Il est rare d'entrer dans une maison de musulman sans y voir une statuette ou diverses sculptures. Or, il est interdit au musulman de confectionner et de garder des sculptures représentant quelque chose qui a une âme telle que l'homme, l'animal...
"Les anges n'entrent pas dans une maison où il y a une représentation figurée".
6 - Mèches, Xeesal, Ndawetal,
Plus particulièrement en ce qui concerne les femmes, il convient de souligner des pratiques devenues courantes ; mais qui n'en sont pas moins "haram" pour l'islam : par exemple les femmes qui s’entêtent à ne pas mettre de foulard, laissant ainsi leur tête nue, refusant d’obéir aux commandements de DIEU et de son Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam.
Quant aux méches ou perruques ainsi que la pratique du xeesal, pour celles qui transgressent le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a fait les invocations ci-après :
"Dieu maudisse les femmes qui portent de fausses chevelures, les femmes qui les prolongent artificiellement, les femmes qui les tressent et toute personne qui change la couleur de sa peau".
Il faut également savoir que lorsqu’une femme meurt avec des méches sur sa tête, on est obligé de les lui couper, voire la raser dans certains cas alors que l’Islam a interdit de lui couper un seul cheveu.
Pourquoi dans ce cas les mamans font tout pour mettre des mèches à leurs toutes petites filles ?
Quand aux transactions financières lors des cérémonies elles sont de l'usure (RIBA) et toute personne qui meurt en laissant un "dû" dans ce cadre, meurt avec des dettes.
7 - Les poignées de mains entre hommes et femmes
Il est interdit aux hommes et femmes de se toucher, de se saluer en se serrant les mains, à l'exception bien entendu des époux et des parents et de toute personne avec laquelle le mariage est interdit par les liens de sang.
Que dire des parents qui "financent" les cérémonies, bals organisés par leurs enfants pour célébrer soit disant des anniversaires ou des réussites à des examens ?
Que dire des bises (2 ne suffisent pas, on est passé à 3, puis 4, frisant le ridicule ce d'autant plus que les "partenaires" ne s'entendent jamais sur le nombre, entraînant des "confusions" terribles) ?
Pourtant là également une sanction grave attend les contrevenants insouciants.
8 - La négligence dans les pratiques religieuses :
Exemples : la négligence des heures de prières
Si dans la semaine beaucoup de travailleurs prient à l'heure le matin (fajr, Soubh) avant d'aller à leurs occupations, il est étonnant que pour les jours fériés ou non travaillés, le respect de l'horaire ne soit pas de mise.
Comment un enfant peut-il échapper à ces attitudes si les parents eux-mêmes n'en font que peu de cas ?
Pourtant le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit : "La conduite qui a le plus de valeur auprès de DIEU c'est :
- la prière faite à l'heure
- ensuite la piété filiale
- ensuite la guerre sainte".
Il a particulièrement insisté sur le respect de l'horaire de la prière dite de Takusaane (ASR).
"Celui qui ne respecte pas l'horaire de cette prière, DIEU n'accepte aucune de ses bonnes oeuvres".