Fidao
S'il est vrai qu'il n'est pas possible de faire de longs fidaos lors de l'enterrement, ceux qui sont proches du mort, une fois chez eux, ou à toute bonne occasion peuvent continuer à prier pour leur mort. Si c'est un père ou une mère qu'on a perdu, l'Islam rend obligatoire le fidao à chaque prière. Au minimum le fils leur doit au moins 11 KHOUL HOUWA après chaque prière obligatoire.
Il y a plusieurs sortes de fidao. Voici un exemple de fidao individuel, simple et très recommandé, qu'on peut faire au moment de l'enterrement, ou les jeudis et dimanches soir, ou lorsqu'on fait la ziarra des cimetières ou d'une tombe particulière.
Faatiha
Salaatou alaa Nabi
11 Khoul Houwa
7 Inaa Anzalnaahou fii Leylatil Qhadri
300 fois "Soubehaanal laahi wa bi Hamedihii".
et/ou
800 fois la formule "Bismil-Laahir Rahmaanir Rahiime"
1 Ayatoul Koursiou
Clôturer toujours ainsi :
"Yalla, lii ma djangue, Yalla nga nangou ko, ci daradièye Yonèneté bi sallal laahou aleyhi wa sallam, défal ko ko adiya, diox yool bi diwe, ak diwe... ak mbooléem dioulit".
Observation :
Le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit : "Tout homme dans le livre duquel il y a 800 "Basmallah" c'est à dire "Bismil-Laahir Rahmaanir Rahiime" ne connaîtra pas le châtiment". Dans le cadre du fidao on fait soit l'un (les 300 "Souhaanal laahi wa bi Hamedihii "), soit l'autre (800 Basmallah)., soit les 2 (donc l'un et l'autre). On peut faire soi-même son propre Fidao. En ces temps d'incertitude, c'est même particulièrement recommandé ; car aujourd'hui on ne peut même plus compter sur ses propres enfants pour des prières adéquates.
Lorsqu'on fait soi-même des prières en guise de fidao on "boucle" par la formule précisée plus haut avec une petite nuance :
"Yalla, lii ma djangue, Yalla nga nangou ko, ci daradièye Yonèneté bi sallal laahou aleyhi wa sallam, té déffe ko mouye sama ndiot ci safara.
Enfin précisons que le fidao tel qu'il est présenté ci-dessus peut être utilisé en guise de ziarra d'un Saint dont on visite le tombeau.