LA MEDISANCE

Le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit : “ Méfiez-vous de la médisance car elle est plus grave que l’adultère. Il se peut qu’un homme pratique l’adultère et se repente, et Dieu  lui pardonne ; tandis que celui qui médit, Dieu le Très-haut ne l’absoudra qu’après l’obtention du pardon de sa « victime »”.

(ref. Recueil des hadiths Prophétiques, hadith n°396 page 48)

Le prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit : “La médisance consiste à dire des choses qui déplaisent à ton frère. Un homme objecta : et si ce que je rapporte de lui est vrai ?  Le prophète lui répondit : si vraiment ce que tu dis de ton frère est vrai, tu auras médit sur lui ; si ce que tu dis sur lui n’est pas vrai, tu l’auras calomnié et diffamé.”  (ref. Recueil des hadiths Prophétiques, hadith n°805 page 110)

Dieu le très-haut a dit : “Croyants ! évitez de vous laisser trop aller aux soupçons ! Il est des soupçons qui sont de vrais péchés. Ne vous épiez pas les uns des autres ! L’un de vous voudrait-il jamais se repaître de la chair de son frère mort ? Non, vous en auriez horreur. Ainsi, en est-il de celui qui médit  son prochain. Craignez Dieu ! Dieu est partout, si absoluteur, si plein de compassion.”  (ref. Sourate 49, verset 12)

Invocations pour « annuler » les péchés de médisance  (Kaffaara dieuw) :

Soubehaanaka  AllaaHoumma  wa  bi  hamedika  ach/Hadou ane laa ilaaHa illa Anta wahdaka laa chariika laka ; Astagh-firouka,  wa  atoûbou  ileïka.

Gloire et louange à Toi ; j’atteste qu’il n’y a d’autre divinité si ce n’est Toi ; j’implore ton pardon et je reviens vers Toi couvert de remord

On doit systématiquement dire (discrètement ou à haute voix) cette formule à la fin des conversations, surtout celles au cours desquelles on a  parlé d’autrui, même sans intention de médire. En effet elle efface Le péché de médisance.

N’oublions donc que pour l’Islam, médire est plus grave que commettre l’adultère.

Et médire pour l’islam c’est parler de quelqu’un  en des termes qu’il n’aurait pas appréciés s’il les entendait.

Les fêtes religieuses sont une excellente opportunité pour demander pardon.

Profitons  donc de ces fêtes pour demander pardon à nos pères, mères, frères et sœurs, nos épouses, époux, enfants, amis, voisins, collègues par les termes suivants :

 (Baal ma akh yi nga yeuk ak yi nga yeugoul)

Je te demande pardon pour toute faute, toute blessure aussi bien les « visibles » que  les « invisibles »

Par ailleurs le prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a demandé de solliciter le pardon de Dieu (par la formule d’Istighfaar) pour le compte de ceux envers qui on est redevable d’un « akh » quelconque et pour ce faire, on peut dire par conséquent après chaque prière par exemple 1, 3 ou 5 fois astaghfiroulelaaH adressés à Dieu pour  le compte et à l’intention de nos « créanciers » accompagnés  de  l’invocation suivante :

« Yalla yalla nga diégeul ma diéguél kep ko khamné améel naa ko akh »

Ô mon Dieu je sollicite ton pardon pour moi et pour tous ceux que j’ai offensés ou causés un tort quelconque.

Enfin évoquons ici les 2 invocations suivantes qui permettent également de " compenser " les péchés de médisance.