Les pratiques dites traditionnelles (Sounnas)
A côté de ces obligations, il y a les pratiques dites «traditionnelles» ou sounna :
- la sourate autre que la Faatiha (SAAR) ;
- la position debout correspondante pour la réciter (AK TAKHAWAAYAME) ;
- le fait de réciter à haute voix pour certaines prières (Bireul) ;
- le fait de réciter à voix basse pour d'autres prières (Yélou) ;
- les KABBAR (les «ALLAAHOU AKBAR») de la prière ;
- le 1er TAAYA (Taaya bou dieuk) ;
- la position assise pour la réciter ;
- le 2e TAAYA (Taaya niaarel) ;
- la position assise correspondante ;
- récitation du TAAYA, rapporté par Omar Boune Khattab, que Dieu l'agrée
En effet :
- le Taaya utilisé dans le rite malikite est rapporté par Omar Boune Khattab ;
- le Taaya utilisé dans le rite Chaafi est rapporté par IBN ABASS ;
le Taaya utilisé dans le rite Hanafite et hanbalite est rapporté par IBN MASSOUD ;
11. dire Sami - Allaahou limane hamidahou lorsqu'on se relève du Rouko ;
12. le petit appel à la prière avant de commencer la prière (likhaam) ;
13. se prosterner en appliquant 7 parties du corps (soudjoot ci sa 7 thieurs) :
- le front et le bout du nez ;
- les 2 mains ;
- les 2 genoux ;
- les orteils
a) Ici il convient de faire une remarque importante : encore une fois celui qui se rend compte que son nez ne touchait pas le sol au cours des prosternations doit réparer sa prière s'il n'est pas sorti de la plage horaire (mokhtaar + dororiou) ;
b) S'il s'en souvient alors que l'heure de la prière est passée, il ne recommence pas la prière.
14. le grand appel (NODD, SOUNNA KIFAAYA) ;
15. pour le ou les «suivants» (MAAMOOMS) : le fait d'écouter les récitations de l'imam lorsqu'il récite à haute voix ;
16. pour le ou les «suivants» : rendre le salut final à l'imam (en disant un 2eAss-ssalaamou Aleykoum) ;
17. de même, rendre le salut à ceux qui sont à votre gauche (un 3eAss-ssalaamou Aleykoum) ;
18. AZZIAADOU LIT-TOUMAANIINATI : insister légèrement au niveau des « DALL », marquer une pause insistante entre les différents mouvements de la prière (DOLLI CI DALL) pour bien les séparer ;
19. SAATTIR : le bâton qu'on pointe devant soit pour éviter aux gens de passer entre l’endroit où on se tient debout et l’endroit où on pose son front. Au delà de cet endroit, c’est-à-dire où on se prosterne, il n'y a pas de mal à ce que les gens passent. Le saattir doit cependant obéir à 5 conditionnalités :
- Etre exempt de souillure (laab) ;
- Etre stable, fixe (sakh) ;
- avoir une certaine hauteur ;
- avoir une certaine épaisseur ;
- ne pas être susceptible d'attirer l'attention de celui qui prie (sa khel bagne si nek)
Parmi ces pratiques traditionnelles (sounnas), 8 ont un poids particulier.