LES 14 CAS « NON DISCUTABLES » : Sacrifice obligatoire.
a) Dépasser son miiqhat sans formuler son intention (« paasser fi nga wara armalé té armaloo »)
b) Le fait d’arrêter ou de suspendre la talbya sur une longue période. « Bayi wax labbeyka Allahoumma Labeyka, ci diir bou yaague »
c) Le fait de sortir de la Mecque (pour aller à Mina ou Arafat par exemple) sans faire les 2 raakas au Maqhaam Ibrahim après le tawaaful qhoudoom. « Niaka diouli niaari raaka so weuré kaaba gui, beu guéneu makka ».
d) De même si, après le tawaaf, le pèlerin décide de se reposer avant d’aller faire le parcours Safa/Marwa, il doit faire le sacrifice. Le tawaaf (+ les 2 raakas) et le parcours doivent être faits dans la même foulée.
e) Le pèlerin doit « lapider symboliquement » Satan à Mina par des jets de pierres sur un panneau logé dans un « puits » :
D’abord à Aqaba (djamratoul aqaba), le 10ème jour du mois de pèlerinage (le jour de la tabaski) au retour d’Arafat et Muzdalifa.
De même les 11ème, 12ème (ainsi que le 13ème jour sous certaines conditions).
Ce faisant il doit obligatoirement réussir à « loger » les cailloux dans le « puits ». Le fait de ne pas procéder du tout à l’une des lapidations, ou alors de lancer hors du puits (même une seule pierre) au cours d’une des lapidations oblige le pèlerin à faire le sacrifice expiatoire.
De même certains pèlerins (surtout des femmes, des vieux) fatigués ou malades demandent à d’autres pèlerins de procéder aux lapidations en leurs lieux et places (yobeunté diamra) ; ceux-là devront immoler un mouton.
f) Le fait de ne pas passer une nuit complète à Mina pendant les jours de fixation impose au pèlerin un sacrifice expiatoire. (En effet certains pèlerins restent à la MECQUE après le tawaafoul ifaaDa notamment ou font des allers-retours entre la Mecque et Mina)
g) Le fait de ne pas raser sa tête ou tondre ses cheveux après le djameratoul aqhaba oblige le pèlerin à faire le sacrifice expiatoire
h) Le tawaaful ifaaDa ou tawaaf du déferlement doit obligatoirement être accompli dans le mois de pèlerinage Zhoul Hijja soit le jour de la fête (10ème jour) soit en cas d’empêchement les 11ème, 12ème, 13ème jour etc... ; En tout cas avant la fin du mois. A défaut (si on le fait après la fin de ce mois) on doit faire un sacrifice expiatoire. Donc c’est le retard du tawaaf qui est lui-même sanctionné. Sa non-exécution, quant à elle rend le pèlerinage nul car ce tawaafoul ifaaDa est un PILIER (FARATA) du pèlerinage
i) De même la non-exécution du parcours Safa/Marwa dans le mois de pèlerinage (zul hijja) oblige le pèlerin à faire le sacrifice.
j) Si on ne commence pas le tawaaf de la kaaba par le point de départ indiqué, à savoir dans l’axe de la pierre noire, on doit également tuer un mouton ;
k) On doit stationner à ARAFAT une partie du jour ainsi qu’une partie de la nuit (après le coucher du soleil). Si pour une raison ou une autre on vient tard à Arafat et en tout cas après le coucher du soleil, on aura raté la partie diurne (c’est à dire de jour) de la station d’ARAFAT. Ce manquement oblige le pèlerin à faire le sacrifice expiatoire.
l) Interrompre, pour une raison ou une autre, la course du parcours Safaak/marwa (après le tawaafoul qhoudoom) et aller à Arafat sans l’avoir refaite (avant Arafat)
m) Le fait de ne pas faire le parcours Safaak/Marwa d’un seul trait, mais au contraire le faire de manière discontinue et cela sans le reprendre assujettit le pèlerin au sacrifice.
Récap : ouoloff :
- djégui miiqhat, soogua armal
- bayyi wakh labbeyka
- bayyi niaari rakaaye tawaaf
- bayyi sanni diamra wala moyy beune-beunou tèen bi
- bayyi fanaane Mouna
- bagna wattou
- yéekhé tawaafoul ifaada
- yéekhé daw Safa/Marwa
- bagna tambali tawaaf ci hadjaratoul aswad
- bagna takhaw ARAFAT beutieuk
- téxélé diir bou yague daw safaak marwa ak weur kaaba gua (tawaaf); bagna toftélé, bagna seuselé dokhouk Safaa/Marwa ci tawaafoul qhoudoom
- dague sa safaak marwa , dème Arafat té bametouwou looko (bala nga dème arafat)
- di dogonté dawou safaak marwa
Le pèlerin qui n’aura pas respecté les obligations décrites devra acheter et sacrifier soit un mouton ou un bœuf ou un chameau à Mina (ou à la Mecque) qu’il offrira aux nécessiteux.