Les 16 chartes du KABAROU ARMAL (conditions de validité)
- le Kabarou Armal doit être obligatoirement dit en ARABE ;
- il faut faire face à la KAABA ;
- il doit être dit en position debout sauf cas de force majeure ;
- dire Allaahou en premier et non l’inverse ;
- ne pas trop «allonger» la lecture (kheuthie bou yème) ;
- ne pas non plus « tirer » sur le premier A ; ne pas dire AAALLAAHOU ;
- ne pas dire non plus AKBAAAR mais dire AKBAR (ne pas tirer le dernier A de Akbar) ;
- ne pas dire AKBARRR (ne pas appuyer sur le R de manière exagérée) ;
- ne pas dire WALLAAHOU AKBAR ;
- On doit dire ALLAAHOU AKBAR d'un trait - ne pas marquer de pause entre Allaahou et Akbar. Malheureusement, un grand nombre de fidèles font cette erreur. Ils marquent une courte pause entre les 2 termes et c'est au cours de celle-ci qu'ils nourrissent l'intention de faire telle prière (yééné). Si tel est le cas, le 1er terme du kabarou armal, à savoir «Allaahou», n'est pas en toute logique «pris en compte» dans l'intention (douguoul ci yééné bi). Ce qui par conséquent «mutile» la prière ;
- on doit le dire à l'heure de la prière pour valider la prière et non avant l'heure ;
- surtout ne pas le dire avant l'Imam ;
- faire suivre les 2 mots (toftelé niaari baate yi), ne pas intercaler un autre mot entre les 2 ;
- ne pas utiliser un qualificatif ni un superlatif autre que AKBAR (ex : Allaahou Rahmaane) ;
- il faut entendre soi-même les paroles (donc ne pas le dire à voix trop basse, imperceptible par sa propore oreille) ; même pour une femme ;
- avoir l'intention de faire le Kabarou Armal et non uniquement de se faire l'écho ou le porte parole de l'Imam (ceci, lorsqu'on répète le Kabarou Armal à haute voix pour que les autres entendent) (pour kiye djoteli).