Exaucement lié aux personnes ou à des situations particulières
L’exaucement de l’invocation peut être également lié à la personne ou à des situations particulières ;
Les invocations émanant des personnes suivantes ou faites dans les situations décrites ci-après sont incha allah exaucées.
- L’invocation d’un homme (ou d’une femme) qui se trouve dans une situation désespérée n’espérant de secours que de Dieu uniquement (Kou lorrou, nék ci ndiakharé ba yaakaaroul kou doul Yalla).
- L’invocation d’un homme (ou d’une femme) qui a été l’objet d’une injustice avérée; (Kou niou toogne, diaaye ko doolé wala « martaba »). Si cette personne demande à Dieu de lui rendre justice elle sera exaucée même si c’est un non musulman ;
- L’invocation d’un imam (ou guide) droit, intègre (ilimaane wala ndjiit bou « mandou » : kou doul déff bakaar you mag ak you « ndaw »).
- L’invocation des parents en faveur de leurs enfants (niaaniou waadiour ci doome).
Cependant un parent mécontent de son fils qui sollicite le malheur pour celui-ci risque lui-même d’être éprouvé par Dieu ; il devrait plutôt invoquer Dieu pour qu’il vienne en aide à son enfant.
- L’invocation d’un fils (ou d’une fille) vertueux au profit de ses parents (Niaaniou doome diou baax ci waadiouram) en particulier un enfant qui respecte les 5 prières obligatoires avec toutes les conditions qui s’y attachent (Niaaniou doome bouye diouli waxtouyi diouroom).
- L’invocation d’un enseignant au profit de son élève : (dianguelékat ci taalibèem).
- L’invocation d’un homme vertueux (radjouloune saalih, doulit deugg) (qui évite les interdits et en particulier ne mange pas des choses interdites ou illicites (dou moyy, dou lekk lu haraam)).
- L’invocation d’une femme vertueuse en faveur de son mari (dijiguèene bou doul moyy Yalla, bou doul bayi yaramam ci biti, lou mou niaanal dieukeureum mou nangou).
- L’invocation du voyageur (Kou nekk ci toukki).
- L’invocation du jeûneur au moment de rompre son jeûne (booye dok sa koor).
- L’invocation du pèlerin (kou nekk ci adji Makka wala oumra).
- L’invocation en faveur d’une personne absente (niaanial kou fi nékoul).
- L’invocation au moment où tu t’acquittes d’une dette (diamonoo bi nguèye fèye borr).
- L’invocation au moment où tu donnes une aumône (diamonoo bi nguèye sarakhé) surtout le matin de bonne heure (soubeu tèel).
- L’invocation faite la nuit (waxtou gouddi) en particulier entre 21heures et 22 heures et dans le dernier tiers de la nuit (entre 04 heures du matin et fajar).
- La veille au soir d’Achoura (Gouddi tamekharit).
- Le jour même d’Achoura (Tamkharit ci beutieuk).
- la veille (au soir) du 27 du mois de Rajab ainsi que le 27 même de Rajab.
- le 15 de Cha(h)baane : Nisfou cha(h)baane : le 14 au soir et le jour même.
- la veille (au soir) et le jour même de la tabaski.
- de même la veille (au soir) et le jour de la korité.
- Leylatoul Qhadri (la 27ème nuit c'est-à-dire le 26 de ramadan au soir)
- Tout le mois de ramadan.
- Le jeudi soir : Gouddik adiouma.
- Toute la journée du vendredi mais particulièrement après la prière de Asr (takusaan) jusqu’au coucher du soleil ; de même lorsque l’Imam de la prière du vendredi marque une pause dans son sermon (khoutba).
- L’invocation faite au moment de tout prêche ou rappel de la parole de Dieu et surtout si cette parole vous touche jusqu’à vous faire « frémir » ou ressentir une émotion particulière (Waxtaane ci Yalla beu nga yeuk dara).
- L’invocation faite au cours d’une prosternation (soudjoot).
- L’invocation entre la prière de zohr et asr (tisbaar et takousaane).
- L’invocation du malade.
- L’invocation faite avant fajr (waxtou ndieul).
- L’invocation faite au moment de l’appel à la prière surtout entre le "Hayya alass Salaat et Hayya alal Falah " ; particulièrement lorsqu’on est dans une situation critique "ndiakharé "
- L’invocation faite entre l’appel à la prière (Le grand appel) et le « petit » appel (diguenté nodd ak likhaam).
- L’invocation faite après le « likhaam » (diguenté likhaam ak seulmeul).
- L’invocation faite au moment d’une guerre sainte (jihaad).
- L’invocation après les 5 prières (Guinaw diouliyi diouroom).
- L’invocation après la lecture du Coran.
- L’invocation faite après les 3 « QHARIIBOUNE » des sourates Baqhara, Houd et Les Sabéens dans le Coran.
- L’invocation au moment de boire l’eau de zam zam.
- L’invocation faite au moment ou le Coq « chante » à l’aube (ndieul).
- L’invocation après toute séance de zikr.
- L’invocation faite auprès d’un mourant en train de rendre l’âme surtout au moment où on lui ferme les yeux (« waxtou soukouraat »).
- L’invocation faite lorsqu’il pleut.
- L’invocation faite lors de tawaaf de la Kaaba.
- L’invocation faite au cours du parcours de Safaa et Marwaa.
- L’invocation faite après 2 rakas, notamment après avoir renouvelé ses ablutions - tel que rapporté dans le hadice suivant
HADICE
D’après le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam, Dieu a dit (hadice qhudsi)
(Hadices qhudsi : hadices qui sont des paroles de Dieu lui-même – en dehors du Coran - et rapportées au Prophète par l’Archange Jibril, sur lui l’agrément divin).
- « Si mon serviteur a perdu son état de pureté rituelle sans avoir renouvelé son ablution, il a commis une injustice à mon égard.
- S’il a effectué l’ablution sans prier, il a commis une injustice à mon égard.
- S’il a prié sans m’invoquer (= sans m’adresser de demande), il a commis une injustice à mon égard.
- S’il m’a adressé une demande demeurée sans réponse de ma part, c’est une injustice ; or je ne suis pas un SEIGNEUR qui commet l’injustice ».
Ainsi, le musulman peut mesurer tout l’intérêt de renouveler – autant que faire se peut, bien entendu – ses ablutions lorsqu’elles sont « perdues » et en profiter pour faire deux rakas et adresser ensuite à Dieu toutes ses demandes aussi bien particulières que générales.
Mais attention ; il y a des périodes ou heures au cours desquelles il est interdit d’effectuer des prières surérogatoires (NAWAAFILS) notamment :
- au moment où le soleil se lève jusqu’à ce qu’il soit au moins à 6 m au-dessus de l’horizon (en gros 45 minutes à 1 heure après le lever du soleil)
- et aussi entre Takussane et Timis. En effet, avant l’avènement de l’Islam (et encore de nos jours) les adorateurs du soleil s’adonnaient à leurs cultes durant ces moments-là.
C’est pourquoi d’ailleurs, lorsqu’on a déjà effectué la prière de Takussane (asr) et que pour une raison quelconque (mariage par exemple), on entre dans une mosquée entre Takussane ( asr ) et Timis ( magrib ), il est interdit dans la sunna du Prophète, paix sur lui, de faire les 2 rakas en guise de salutation à la mosquée (mais encore une fois si on a déjà effectué la prière d’asr avant de venir dans la mosquée).
Dans ce cas-là, on remplace ces deux rakas par la formule suivante :
« Soubehaanal LaaH
wal Hamdoulil Laah
wa laa ilaaha illal LaaH
wal Laahou akbar »
Qu’on répète 4 FOIS en guise de salutation à la mosquée (Tahiyaatoul masdjid).