Sur les préalables à la prière

La femme doit particulièrement veiller à son habillement et à ses cheveux. Seuls ses mains, son visage et ses pieds doivent être “à découvert”. Tout doit être couvert et bien couvert, sinon sa prière n'est pas valable. De même, elle doit serrer ses jambes contrairement à l'homme qui doit les avoir légèrement écartées. Aucun cheveu de la femme ne doit être apparent.

 Il est fortement recommandé de se curer les dents et nettoyer sa bouche aussi bien avant les ablutions qu'avant la prière. Une prière avant laquelle le musulman fait usage du cure-dent est supérieure de 70 fois à une prière pour laquelle cette précaution n'aura pas été prise.

De même, une prière avant laquelle on s'est parfumé est supérieure de 25 degrés à une prière pour laquelle ce geste n'aura pas été fait.

La prière faite en commun (être 2 au moins) est supérieure de 27 degrés à la prière faite isolément. On verra plus loin l’importance de la prière faite à la mosquée ou en commun. Cependant compte tenu des nombreux problèmes liés à l’imamat au Sénégal, de l’ignorance souvent par l’imam des règles fondamentales de la charria et la non - application de la sounna du prophète sallal laahou aleyhi wa salam, il y a lieu d’être vigilant sur le choix des mosquées pour faire ses prières en commun. Par ailleurs, il faut être sûr que la famille qu’on laisse à la maison connaît parfaitement les règles et les applique correctement même lorsque le chef de famille n’est pas là, ou plutôt est à la mosquée car n’oublions pas que demain nous répondrons de leurs pratiques religieuses.

Lorsqu’on a prié isolément et que par la suite on a l’occasion de s’associer à un groupe ou simplement à une personne pour prier et tirer profit de la prière en commun, il faut retenir 2 principes :

  1. quelqu’un qui a déjà fait sa prière de manière isolée ne peut pas être imam dans un groupe pour la même prière. Il ne peut être qu’un suivant.
  2. il est permis de « rattraper » une « prière en groupe » (après avoir prié tout seul) sauf la prière de Soubh et celle de Gué (Ichaa) lorsqu’on a déjà « bouclé le Chafaa et Witr. Si le Chafaa/Witr n’est pas encore effectué alors cette prière est « refaisable ».