Structure d'une raaka

Après avoir fait ses ablutions (précisons que, tant que celles-ci ne sont pas « gâtées », on peut faire toutes les prières qu'on veut sans que cela soit nécessaire de les recommencer pour chaque prière) :

  • on se met debout face à la Qibla ou direction de la KAABA (Mecque) ; cette direction correspond en général à l’est pour le Sénégal ;
  • on « entre » tout d'abord dans la prière avec l'intention d'effectuer telle ou telle prière ou l'intention d’en rattraper telle ou telle prière, en disant : Allaahou Akbar. On appelle ce 1erAllaahou Akbar, le Takbir al ihram  en arabe, ou  Kabarou Armal en ouoloff ; il doit respecter 16 conditions pour être valide (voir plus loin).

En ce qui concerne l'intention, nul besoin de la dire ou de l'exprimer à voix haute. Il suffit de se concentrer sur la prière qu'on veut faire, le moment idéal étant d'y penser en même temps qu'on dit le 1er Allaahou Akbar ou alors juste avant. Si on prie derrière un imam on nourrit également l’intention et c’est obligatoire de suivre l’imam (fass yééné roye ilimane).

La question de la concentration

Il est difficile de se concentrer sur la prière sans penser aux problèmes « terrestres ». On donne souvent en exemple la prière d'un  homme de Dieu nommé HAATIM  AL  ASSAM qui decrivait sa prière comme suit (et tiré du  texte en arabe ci-dessus) : « Après avoir procédé  à  des ablutions intègres :

-   J’oublie tout et je me concentre sur mon « audience » avec Dieu ;  tous mes membres sont alors «  au  repos », presque immobiles par respect et crainte devant mon Createur.

-  Puis je m’imagine être dans et face à la Kaaba à hauteur du Maqhaama Ibraahim (Kaaba bi mingui sama kaname) ; sous le regard perçant d’Allah qui scrute mon cœur dans tous les moindres détails

-  et je m’imagine debout sur le fameux PONT SIRAT que je m’apprête à traverser (Sirat mingui sama kharanté tank, té mangui key diégui) ;

-    j’imagine  Le  PARADIS à ma droite (Aldiana mingui sama ndidioor) ; L'ENFER à ma gauche (Safara, sama tiamogne) ;

-   L'ange de la mort juste derrière moi, s'apprêtant à prendre mon âme et que par conséquent, c’est ma dernière prière (malakal mawti sama guinaw) ;

-   et je demeure entre l'espoir (d'être sauvé) et la crainte (d'être jeté en enfer) (digeunté yakaar ak raggal).

C’est alors seulement que je prononce le Kabaroul Armal avec la solennité qui sied à l’événement

-   lorsque je récite (au cours de la prière), je le fais correctement, distinctement, je respecte les ponctuations, les consonnes, je tire les voyelles longues… (TAARTIIL)  tout en étant concentré sur le sens des mots

-  je me considère insignifiant lorsque je suis en position Rouko (Toroxlou ci Rouko) ;

-   je cultive la crainte de Dieu dans les roukos et  prosternations (Raggal Yalla ci soudjoot yi), tout en m'efforçant de parfaire le Taaya en me tenant comme il faut devant mon Maitre

Quand j’ai enfin fini je prononce  le  salut final en parfaite conformité avec la Sounna du Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam (meu seulmeul, seulmeulou Sounna)

Ce faisant je me retrouve dans une salle d’attente qui a pour nom « patience » balloté entre la crainte du rejet et l’espoir de l’acceptation de ma dévotion.

Une fois qu'on est dans la prière en position debout, on récite (si c'est une 1ère  raaka par exemple) la Faatiha comme suit :                                

Bismillaahir  Rahmaanir  Rahiime

 Al  hamedou  lil laahi  Rabbil  (Aa)lamiine (*)

Arrahmaanir   Rahiime (*)

 Maliki  Yawmid - diine (•)

 Iyyaaka  na(h)boudou

Wa  iyyaaka  nasta –(ii)ne (•)

IHdinaSS - SiraaTal  moustaqhiime (•)

SiraaTal - leziina  ane - (a)meta (a)leyhime (*)

Ghayeril  magheDoûbi  (a)leyhime

WalaD - Daaliine (•)  aamine

               (*) :   arrêt (pause) recommandé

                (•) :   arrêt (pause) obligatoire

On peut également faire la liaison en disant Bismillaahir  Rahmaanir Rahiimil - hamedou  lil laahi  Rabbil  (Aa)lamine  etc...

Ensuite, on récite une sourate de son choix ou un verset du Coran, par exemple :

Qhoul Houwa Allaahou Ahad

 AllaahouS - Samad

Lam Yalid wa Lam Yoûlad

Wa Lam Yakoul Lahou

 Koufou - ane  Ahad.

On s'incline, en posant la paume des mains sur les genoux, les doigts légèrement écartés et dirigés en bas vers le sol et non sur les côtés. On appelle cette position Rouko. A cette station, on récite au moins 3 fois (voire 7 ou 9 fois) :

SOUBHAANA  RABBIYAL  (A)ZIIME  WA  BI  HAMEDIHI.

On se relève (siggi ci rouko) en disant : SAMI(A)L  LAAHOU  LIMANE  HAMIDAH (que Dieu entende celui qui le loue).

Lorsqu'on est complètement debout, dire :

RABBANAA  WA  LAKAL  HAMEDOU

       notre Seigneur la louange est à Toi:

ou bien  ALLAAHOUMMA  RABBANAA  LAKAL  HAMEDOU.

Dans cette station, il y a des variantes de prières ou invocations qu'il est possible de dire. Mais on rapporte que Aboubakr Sidikh (que Dieu l'agrée), le premier Khalife du Prophète sallal laahou aleuhi wa sallam, disait à cette posture :

RABBANAA  LAA TOUZIGH  QHOULOUBANAA

BA(H)DA  IZ-HADAYTANAA  WA HABELANAA

MINE  LADOUNEKA  RAHMATANE

INEKA  ANTAL  WAHAABOU  (1 fois).

C'est une invocation du CORAN (sourate n° 3 : Ali Imran « la famille d'Imran », verset n° 8) et qui veut dire :

«Ô Notre Seigneur, ne détourne pas nos cœurs après nous avoir dirigés et accorde nous une miséricorde venant de Toi. Tu es le Donateur Suprême».

Après cela, on va se prosterner  (soudjoot) en disant Allaahou Akbar. On pose le front et le bout du nez à terre, les mains posées au niveau du visage  (presque sous les oreilles ; les doigts cette fois ci serrés ; les orteils pointés vers l'Est (la Kaaba) et on dit 3 fois (voire 7ou 9 fois) :

SOUBEHAANA  RABBIYAL  A(H)LA  (Gloire au Seigneur le très haut).

On se relève de la prosternation (siggi ci soudjoot) en disant : Allaahou Akbar et on s'assied. Dans cette position, dire 1 fois :

  ALLAAHOUMMA  IGHFIRLII  WAR  HAMENII,  WARZOUQHENII

WEUHDINII,  WA(H)FOU  (A)NNII,  WA   (AA)FINII.

Oh Allah pardonne-moi, aie pitié de moi, pourvois à mes ressources, guide-moi et assure ma protection.

Ou bien dire : ALLAAHOUMMA  IGHFIRLII  (3 fois).

On se prosterne une 2ème fois, en faisant le takbiir : Allaahou Akbar, et on répète les mêmes formules que lors de la 1ère prosternation, puis on se relève complètement pour faire la 2è raaka en disant : Allaahou Akbar et ainsi de suite.

1ère remarque :

Lors de toute prosternation, le bout du nez doit toucher le sol au risque de devoir refaire la prière au cours de laquelle on a oublié d'inclure le nez dans l'acte de prosternation ; cela en tout cas tant que l'horaire de cette prière n'est pas épuisé. Si l'horaire (Mokhtaar + Dororiou) est passé on est pardonné pour cet oubli ; on ne refait pas la prière.

En effet pour être valable l’acte de prosternation doit obeir aux conditions suivantes :

Conditions de validité de la prosternation (“CHARTOU ” SOUDJOOT)

  1. On doit se prosterner sur  sept  parties du corps
  2. Le faire dans un même mouvement d’ensemble
  3. Au même moment (ci benneu waxtou)
  4. Le front ne  doit pas être couvert  par quelque chose (kaala…)
  5. Les « parties supérieures » du corps doivent se retrouver dans la position la plus basse
  6. Garder une  stabilité totale et marquer un temps d’arrêt minimal (« Dall »)
  7. Le corps  doit être  incliné vers le bas par la tête
  8. Se prosterner uniquement par soumission totale à Dieu
  9. Ne pas se prosterner sur un pan d’habit
  10. Poser d’abord les mains puis les genoux puis le front (Rite imam Maalik)

2ème remarque :

Après la 2ème prosternation de toute 2èmeraaka, on s'assied pour réciter le Tachahoud (Taaya en ouoloff) comme suit :

ATTAHIYYAATOU  LIL LAAHI

AZZAKIYYAATOU  LIL LAAHI

ATTAYYIBAATOUS - SALAWAATOU  LIL LAAHI

ASSALAAMOU  (A)LEYKA  AYOUHANE  NABIYYOU

WA  RAHMATOUL - LAAHI  WA  BARAKAATOUHOU

ASSALAAMOU  (A)LEYNAA

WA  (A)LAA  IIBAADIL - LAAHIS - SAALIHIINA

 ACH - HADOU  ANE  LAA    ILAAHA    ILLAL   LAAHOU

WAHDAHOU  LAA  CHARIIKA   LEHOU

WA  ACH - HADOU  ANNA  MOUHAMMADANE

(A)BDOUHOU  WA  RASSOULOUHOU.

Les saluts sont à Dieu

Les bonnes œuvres sont à Dieu

Les bonnes prières sont à Dieu

Salut à Toi Ô Envoyé

Ainsi qu’à tous les vertueux serviteurs d'Allaah

J'atteste qu'il n'y a de dieu que Dieu

Sans associé, et j'atteste que Mouhammad est son

Serviteur et envoyé.

3ème remarque :

Lorsqu'on est à la dernière raaka de toute prière, par exemple :

  • la 2ème  de celle du matin ;
  • la 4ème  de celle du midi ;
  • la 4ème de celle du milieu de jour ;
  • la 3ème de celle du coucher du soleil ;
  • la 4ème de celle du soir,

et qu'on se relève de la dernière prosternation, on s'assied pour dire un Taaya un peu plus long, et ce n'est qu'après cela, qu'on dit le salut final (Assalaamou Aleykoum) pour terminer la prière.

Le 2ème Taaya donne ceci : on récite les paroles ci-dessus et on rajoute une prière sur le Prophète (Salaatou Alan Nabi) comme suit :

ALLAAHOUMMA  SALLI  ALAA  SEYYIDINAA  MOUHAMMADINE

WA  (A)LAA  AALI SEYYIDINAA  MOUHAMMADINE  KAMAA SALLAYTA

(A)LAA  SEYYIDINAA   IBRAHIIMA  WA  ALAA  AALI  SEYYIDINA  IBRAHIIMA.

ALLAAHOUMMA  BAARIK  ALAA SEYYIDINAA MOUHAMMADINE  WA  (A)LAA  AALI  SEYYIDINAA  MOUHAMMADINE  KAMAA  BAARAKTA  (A)LAA  SEYYIDINAA  IBRAHIIMA  WA  (A)LAA  AALI          SEYYIDINAA   IBRAHIIME   FIL  AALAMINE,  INNEKA  HAMIIDOUNE  MADJIIDOUNE.

« Ô mon Dieu prie sur Mouhammad et sa famille comme Tu as prié sur Ibrahima et sa famille. Bénis Mouhammad et sa famille comme Tu as béni Ibrahima et sa famille. Tu es Celui qui est digne de louange et de glorification. »

Puis on dit  « Ass - ssalamou  Aleykoum »  en tournant légèrement la tête vers la droite, et la prière est terminée. Il ne faut pas tourner complètement la tête comme si on se tordait le cou.

  • La prière du matin (Soubh) n'a qu'un seul taaya (on récite la formule complète en ce moment-là) ;
  • la prière du midi (Zohr ou Tisbar) en a 2. Après la 3eraaka, on se relève toujours, immédiatement après s'être relevé de la 2e prosternation ;
  • idem pour la prière du milieu du jour (Asr ou Takusaan) et celle du soir (Icha ou Gué) ;
  • lors de la prière du coucher du soleil (Timis), on s'assoit après la 2ème raaka, on s’assoit également après la 3ème, pour le 2è Taaya suivi du salut final.
  • LA TERMINAISON DE LA PRIERE

(Naka léniouye Guéné ci diouli) :   un salut final ou 2 ou 3 ?

  • Si on se réfère au livre «  Nayloul aweTaar »  tome 2 page 319 de Imam  Chawkaani  la règle pour « sortir » de la prière est UN SEUL SALUT FINAL  (BENNEU SEULMEUL) ; ses références sont
  • 1 – Les Sahabas suivants : Ibn Omar, Anas, Salamata ibnil akwah , Aicha
  • 2 –Et Taabi-(ii)ne (les successeurs des Sahabas) : Al Hassan ; Ibn  Sirrin, Omar ibn Abdil Aziiz , Maalik , Al awzaa-ii, de même des sources attribuées à  l’Imam Chaafi et bien d’autres ; cela est confirmé par Nawawii  dans son commentaire de Mouslim qui atteste que pour la grande majorité  des oulémas un seul salut final est la règle pour finir ou « sortir » de la prière
  • Selon ces mêmes oulémas faire un 2ème Salut final est « moustahaab » (lou niou sope) 

Après le salut final, que dit-on ?

On fait le «baaqhiyaati - saalihaati», c'est-à-dire la formule :

SOUBEHAANAL  LAAHI,  WAL  HAMEDOU  LIL LAAHI,  WAL  LAAHOU  AKBAR d'un trait, 33 fois.

On peut également dire :

SOUBEHAANAL  LAAHI   (33 fois)

WAL  HAMEDOU  LILLAAHI   (33 fois)

WAL  LAAHOU  AKBAR   (33 fois)

 Puis, dire 1 fois :

LAA  ILAAHA  ILLAL  LAAHOU  WAHDAHOU  LAA  CHARIIKA  LEHOU,  LEHOUL  MOULKOU,  WA  LEHOUL  HAMEDOU, 

WA  HOUWA  (A)LAA  KOULLI  CHEY - INE  QHADIIROUNE.

Il n'y a de Dieu qu'ALLAH sans associé. A lui la royauté et les louanges ; et Il exerce Sa puissance sur toute chose.

Après le salut final et le baaqhiyaati - saalihaati (les 33 Soubehaanal Laahi Wal Hamedou Lil laahi Wal Laahou Akbar), il est particulièrement conseillé de réciter les 2 versets suivants :

  • Aayatoul Koursiyyou  (verset n°255,  sourate n°2 « La Vache »)

            Bismil  Laahir  Rahmaanir  Rahiime

ALLAAHOU  LAA  ILAAHA  ILLA  HOUWAL HAYYOUL QHAYYOUMOU,

LAA  TA'KHOUZOU - HOU  SINATOUNE  WA  LAA  NAWMOUNE

LEHOU  MAA   FISS - SAMAAWAATI  WA  MAA  FIL  ARDI

MANE  ZAL - LEZII  YACHFA – (OU) INDAHOU  ILLA  BI - IZNI - HI

YA(H)LAMOU  MAA  BAYNAA AYDII - HIM  WA  MAA KHALFA HOUM

WA  LAA  YOUHIITOUNA  BI  CHEY- INE  MINE  (I)LMIHI ILLA  BIMAA CHAA - A,  WASI – (A)  KOURSIYYOU - HOUS - SAMAAWAATI  WAL  ARDA,  WA  LAA  YA - OUDOU - HOU  HIFZOU - HOUMAA  WA  HOUWAL  ALIYYOUL -  AZIIME.

  • Lakhad  Djaa - Akoum  (versets n°128 et 129, sourate n°9 « Le repentir »)

Bismil  Laahir  Rahmaanir  Rahiime

LAKHAD  DJAA - A - KOUM  RASSOULOUNE  MINE  ANE FOUSSIKOUM

(A)ZIIZOUNE     (A)LEYHI  MAA   (A)NITTOUM,   HARIISSOUNE

(A)LEYKOUM   BIL  MOUMINIINA   RA - OU - FOUR - RAHIIMOUNE

FA  INE  TAWAL - LAW  FAQHOUL   HASS   BIYAL  LAAHOU  LAA  ILAAHA   ILLA   HOUWA    (A)LEYHI      TAWAKKALTOU

WA      HOUWA      RABBOUL    (A)RCHIL   (A)ZIIM.

Il est rapporté que celui qui récite Aayatoul Koursiyyou après une prière obligatoire, s'il mourrait, irait directement au Paradis.

Quant à Lakhad Jaa - Akoum, celui qui prend l'habitude de le réciter après les prières obligatoires verra également ses fautes pardonnées, sa vie allongée et aura des faveurs et une protection particulière. (Voir détails dans “Brochure N°4“)

Généralement, il est recommandé de clôturer ou «fermer» ses prières et/ou invocations par une prière sur le Prophète (Salaatou alan - Nabi). Salaatou alan - Nabi  est tout simplement la traduction en arabe de “prière sur le Prophète“.

Il existe plusieurs variantes de Salaatou Alan-Nabi. Nous en retiendrons cinq ici (voir détails dans “Brochure N°4” ou www.daaraserignemordiop.net)

            1) la variante simple, classique :

ALLAAHOUMMA  SALLI  ALAA  SEYYIDINAA  MOUHAMMADINE  WA  (A)LAA  AALIHI  WA  SALLIM.

            2) Salaatoul  Faatihi :

ALLAAHOUMMA  SALLI  (A)LAA  SEYYIDINAA  MOUHAMMADINIL FAATIHI  LIMAA   OUGHLIQHA, 

WAL  KHAATIMI  LIMAA  SABAQHA,

NAASSIRIL HAQQHI   BIL   HAQQHI,

WAL   HAADII   ILAA   SIRAATIKAL MOUSTAQHIIMI

WA   (A)LAA   AALIHI  

HAQQHA   QHADRIHI 

WA MIQHDAARIHIL  AZIIM.

            3) Salaatoul Oummiyyi :

ALLAAHOUMMA SALLI (A)LAA SEYYIDINA MOUHAMMADINE

(A)BDIKA WA NABIYYIKA, WA RASSOULIKA,

ANE-NABIYYIL OUMMIYYI

WA (A)LAA AALIHI WA SAHBIHI WA SALLIM.

            4) Azlou salaatou (le salaatou alan nabi « de base ») :

SALLAL LAAHOU (A)LAA MOUHAMMAD.

           5) Salaatoul  Ibrahimi :

ALLAAHOUMMA  SALLI  (A)LAA  SEYYIDINAA  MOUHAMMADINE

WA  (A)LAA  AALI  SEYYIDINAA MOUHAMMADINE

KAMAA  SALLAYTA  (A)LAA SEYYIDINAA  IBRAHIIMA

WA  (A)LAA  AALI  SEYYIDINA  IBRAHIIMA.

ALLAAHOUMMA  BAARIK  (A)LAA SEYYIDINAA  MOUHAMMADINE    WA  (A)LAA  AALI  SEYYIDINAA  MOUHAMMADINE

KAMAA  BAARAKTA  (A)LAA SEYYIDINAA  IBRAHIIMA

WA    (A)LAA    AALI   SEYYIDINAA    IBRAHIIME

FIL  (AA)LAMINE  INNAKA  HAMIIDOUNE  MADJIIDOUNE.

Cette dernière est la prière sur le Prophète qu'on récite dans les Taayas.

Le Prophète sallal laahou aleyhi wa sallam a dit : « Toute personne qui prie sur moi 80 fois le Vendredi, Dieu lui pardonne les péchés qu’il aurait pu commettre s’il avait vécu 80 ans ». Les hommes de Dieu recommendent de le faire après la prière de Takusaan de chaque vendredi.

Enfin, si on a des parents décédés, il est obligatoire après chaque prière de prier pour eux (FIDAOU). Voici  une variante de FIDAOU :

  • Faatiha
  • Salaatoul Alan  Nabi
  • Qhoul  Houwa  Allaahou  Ahadoune  jusqu'à la fin (précédé chacun de la Basmallah : Bismil  Laahir  Rahmaanir  Rahiimi).  11 fois
  • Aayatoul Koursiyyou (facultatif).  1 fois

Puis dire après cela, dire :

           « Oh mon Dieu, agrée, accepte notre prière par considération pour le Prophète sallal laahou aleuhi wa sallam, offre - la au Prophète sallal laahou aleuhi wa sallam en guise de « Aadiya ». Gratifie en mes parents, mes amis, mes voisins et tout musulman de grâces et de faveurs particulières.

En ouoloff : Yalla, Yalla nga nangou lii ma djangue ci daradièye Yonenté bi (Salla Allaahou aleyhi wa sallam), défal ko ko adiya ; diox yool bi sama waadiour, ak samèye kharit, ak mboolémou dioulites.